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lundi 29 décembre 2014

Les chemises de Noël

Cette année, à travers les parfums et les paires de chaussures figuraient également des petits cadeaux fait main.
Noël étant passé, je peux enfin vous dévoiler ce qui m'a bien occupé ces deux derniers mois.

Commençons par le cadeau offert à ma maman (née un 25 décembre, il fallait la gâter deux fois plus!) :


J'ai utilisé le patron Butterick 5526, déjà utilisé, testé et approuvé ici.




J'ai fait la taille au-dessus et le chemisier lui va parfaitement. Mis à  part réduire la longueur des manches et rogner la tête de manche pour réduire l'embu, je n'ai fait aucune autre modification. J'aime quand la couture se passe aussi simplement !

J'ai fait des coutures rabattues car je n'avais pas de surjeteuse sous la main, sauf au niveau des manches qui ont été montées de manière simple.



Mon pied de col n'est pas encore parfait mais bon, je progresse ... Je me suis à nouveau essayée aux pattes indéchirables. C'est l'étape que j'ai trouvé la plus difficile. Malheureusement, je me suis bêtement trompée en cousant la boutonnière d'un poignet trop près du bord. J'étais furieuse après moi car, des boutonnières, j'en ai cousu des dizaines avec ma machine. Je suis arrivée à consolider le tout mais  je ne suis pas très fière de moi. Heureusement que cela ne se voit pas trop.


Nous avons toutes les deux une petite carrure avec de petites épaules et ce modèle est vraiment fait pour nous.


Faute de trouver le tissu que je voulais en magasin, j'ai commandé, en catastrophe, cette superbe flanelle bleu roi, 100% coton, sur le site tissus.net

Encore une fois, j'ai été très satisfaite par la qualité de cette enseigne. J'adore la flanelle car c'est un tissu hyper confortable et chaud, parfaitement adapté aux rigueurs de l'hiver. L'intérieur est gratté, ce qui lui donne un toucher très doux, un peu comme du molleton.

 
Pour mon papa, je n'ai pas joué la carte de l'originalité puisque je lui ai également confectionné... une chemise :
 
 
 
Là encore, aucune prise de risques puisque je me suis basée sur un patron déjà utilisé à multiples reprises : le modèle de chemise décontractée, extrait du livre japonais : "Les Chemises".
 
 
J'en avais déjà parlé ici. Il s'agit ici de ma 5ème chemise, je commence donc à bien connaître ce modèle!
Cette fois-ci, je l'ai faite avec deux poches à rabat, dont la pose m'a pris tout un après-midi.
 
 
C'est un ouvrage qui demande de nombreuses heures de travail (plus que le chemisier Butterick) mais qui est très formateur. Les pièces s'emboitent parfaitement et le patron taille vraiment bien.
Elle présente toutes les caractéristiques d'une chemise achetée dans le commerce : empiècement dans le dos, pied de col, fentes de manches, coutures rabattues.
 
 
 
Pour le tissu, j'ai utilisé un tissu japonais, 100% coton, à impression "bandana", que j'avais acheté lors des soldes d'été à Mondial Tissus. Mon père le trouve "très chic", moi je trouve que ça lui donne un petit côté western. Elle lui plait beaucoup, c'est l'essentiel.
 
Gros plan sur les fentes de manches :
 
 
 
Une petite dernière, avec le col déboutonné :
 
 
 
J'étais très excitée à l'idée d'offrir mes deux chemises et j'ai maintenant le plaisir de les voir portées par mes deux superbes "top modèles"!

mercredi 10 décembre 2014

Chemise Butterick 5526




Après avoir cousu pas moins de quatre chemises pour homme, j'avais envie de m'en faire une, rien que pour moi !




Mon choix s'est arrêté sur le patron pochette Butterick 5526 car il propose un modèle de chemise classique mais avec des déclinaisons intéressantes : forme droite ou avec découpes princesse.


J'ai opté pour la version B (droite) avec les poches de la A. J'étais assez curieuse d'apprendre à coudre ces poches, qui donnent la petite touche d'originalité à ce modèle. Elles sont très faciles à réaliser.
 
 
Autre nouveauté pour moi : coudre une patte indéchirable au niveau du poignet. C'est probablement l'étape que j'ai trouvée la plus difficile car elle requiert une bonne dose de précision et de maîtrise de sa machine. Mes pattes sont correctes mais loin d'être parfaites, il faudra que je m'améliore sur ce point.
 

 
Au niveau de la réalisation, j'ai trouvé que les explications fournies étaient assez claires. Certes, j'ai trouvé une erreur dans le schéma indiquant la manière de coudre les poches mais, à part ça, tout était suffisamment détaillé et bien rédigé (je précise que j'ai suivi les explications en anglais).
 
 
 J'ai apprécié le fait que les marges de coutures (1,5 cm) étaient comprises : un gain de temps précieux au moment de la coupe.
 
 
Au niveau de la forme, alors là je suis conquise! Tout tombe bien et elle est hyper confortable. Connaissant l'habitude des Américains de tailler très grand, j'ai suivi la taille 6, même si mes mensurations correspondaient à la taille 8.  J'ai bien fait : elle tombe impeccable, aussi bien au niveau de la carrure que des emmanchures.
 
 
 J'ai tout de même fait une modification au niveau de la tête de manche, que j'ai légèrement rabotée afin d'avoir moins d'embus à résorber au moment du montage. Comme il s'agit d'un modèle de chemise décontracté, je n'avais pas envie d'avoir de grosses fronces sur les épaules. J'ai donc simplement réduit d'1 cm le diamètre de la tête de manche. Ma modification a plutôt bien fonctionné et je n'ai pas eu de souci au moment de leur montage.
 
 
 
J'ai également réduit la hauteur du pied de col d'1 cm car je trouvais qu'il me donnait un côté trop "collet monté". Cet ajustement n'est pas nécessaire si on décide de porter cette chemise sans boutonner le bouton de col mais, en bonne frileuse que je suis, j'ai tendance à tout boutonner pour avoir bien chaud au cou.
 
 
 
Pour réaliser cette chemise, j'ai utilisé une flanelle toute douce, chinée chez Emmaüs. Habituellement, je ne suis pas fan de noir et blanc mais le tissu était tellement doux au toucher, que je me suis laissée tenter. Après tout, cela me calmera de mes irrésistibles envies de couleurs.
 
 
Outre le patron (acheté 9 euros chez MT), je n'ai déboursé que 3 euros pour le tissu et les boutons (récupérés sur une vieille chemise d'Emmaüs également).  
 
Un petit investissement pour un vêtement que je porte énormément.
 
 
 
A bientôt pour vous montrer la version avec les découpes princesse !
 
 

lundi 24 novembre 2014

Robe Chloé 100% made in région lyonnaise !

Me voici de retour avec une nouvelle robe : la Chloé dress de Victory Patterns :


Cela faisait de nombreux mois que j'avais ce beau tissu jacquard dans mon stock (fabriqué dans la région lyonnaise ... cocorico!) et que j'attendais LE patron qui serait en mesure de le sublimer.


 
Mon cahier des charges était le suivant : une robe ne nécessitant pas plus d'1,60 m de tissu et dont les découpes puissent mettre en valeur les deux faces de ce tissu.



Hé oui, car il s'agit bien du même tissu : noir sur fond rose sur l'endroit et rose sur fond noir sur l'envers. Cette petite merveille, je l'ai trouvé chez mon fournisseur de tissu préféré : Fleurs de tissu, le tissu est CELUI-CI. Il s'agit d'un tissage jacquard (donc totalement réversible), fait par un créateur lyonnais.



Avec ses découpes princesse et ses jolis mancherons, ce modèle de robe m'a tout de suite tapé dans l'oeil. J'aime bien sa forme en A, particulièrement bien adaptée à mon tissu qui avait justement de la tenue.


Le dos est refermé par une grande fermeture qui facilite l'enfilage.

 



La robe Chloé est entièrement doublée et comporte deux poches prises dans le panneau central : bien pratiques, leur positionnement au niveau du ventre a cependant pour effet d'apporter du volume à cet endroit, ce qui n'est pas forcément très flatteur pour la silhouette. En fonction de sa posture, on peut se retrouver avec un effet "petit ventre qui ressort". Ce  détail n'est pas rédhibitoire car la forme générale reste harmonieuse mais si vous êtes obnubilées par votre tour de taille, il vaut mieux vous orienter vers un autre modèle.


Cette robe, entièrement doublée, nécessite du temps et de l'application. Nous n'avons pas fait de toile mais c'est en appliquant les pièces du patron papier sur le corps que nous nous sommes aperçues que buste était démesurément long. Les pinces et la taille étaient beaucoup trop basses. Ce problème a été facilement résolu en remontant la robe d'environ 3 (ou 4 cm?) au niveau des coutures d'épaules. Une fois cet ajustement fait, tout était en place.


Cet ajustement a eu pour conséquence de réduire le diamètre de l'emmanchure. Cependant, vu que celles-ci étaient très (trop?) profondes, j'ai encore suffisamment de place pour y caser mes bras, pourtant bien potelés.




Conclusion : la Chloé dress est un patron sympa, moderne, pas forcément facile, que je recommande. Outre l'ajustement au niveau des épaules, elle tombe plutôt bien, aucune autre modification n'a été nécessaire. J'envisage même de réutiliser ce patron pour en faire une version estivale.

Cette robe m'est particulièrement chère car elle est cousue dans un tissu produit localement. Cela me fait chaud au cœur de voir qu'il existe encore des entreprises qui continuent à tisser de belles matières et qui perpétuent la tradition textile de notre région.



Sur cette petite note patriotique, je vous laisse et vous dis à bientôt!

vendredi 14 novembre 2014

Béret Mayrose

Après avoir tricoté mon pull Chuck, il me restait une pelote esseulée, en quête de l'âme sœur. Direction la mercerie pour lui trouver une compagne et me voilà partie pour un projet rapide, à deux pelotes : le béret Mayrose !


Il s'agit d'un modèle de la créatrice britannique de bonnets et bérets en tout genre : Woolly Wormhead.


Ce béret peut être réalisé en version plus ou moins retombante ("sloochy") en fonction du nombre de répétitions choisis. N'ayant que deux pelotes à disposition, je me suis contentée de faire la version peu "sloochy" (soit 6 répétitions) de peur de manquer de fil.


Mon seul regret, c'est de ne pas avoir tricoté la bordure en point mousse avec des aiguilles plus fines. J'ai suivi les instructions de Woolly à la lettre (taille : 55,75 cm)  mais je trouve qu'il est un peu grand pour ma petite tête. J'espère juste qu'il ne se détendra pas plus avec le temps ...

 
J'avais déjà réalisé ce modèle ICI et il s'était tellement agrandi qu'il avait fini par me tomber sur les yeux! Je vais peut-être tenter de glisser un élastique fin dans la bordure pour éviter ce problème.




Bon, j'espère que je n'ai pas trop l'air d'une grenouille avec tout ce vert !!!

dimanche 9 novembre 2014

Chuck

Après plusieurs déceptions, suite à des tricots qui n'étaient pas à la hauteur de mes attentes, soit trop petits, soit trop grands, voici enfin un ouvrage dont je suis satisfaite : le pull Chuck, de la talentueuse Andi Satterlund.



Après Miette, j'avais envie de réitérer l'expérience agréable du tricot sans couture. Là encore, je n'ai pas été déçue : les explications sont limpides, la construction ingénieuse et en plus, tout est expliqué rang par rang (moi qui n'aime pas les diagrammes, c'est ce qu'il me faut!)



Le résultat donne un pull court, près du corps, idéal à porter sur une jupe taille haute. Ce n'est pas le plus confortable de tous mes pulls car il est assez moulant mais je me sens quand même bien dedans.



Comme un bon livre, dont l'intrigue nous tient en haleine à tel point qu'on a du mal à le lâcher, j'ai tricoté ce modèle avec enthousiasme, animée par l'envie constante d'enchaîner les différentes étapes, curieuse de voir le résultat final.



J'ai appris plusieurs nouvelles techniques, comme celle de monter les manches à l'aide des rangs raccourcis, les diminutions "esthétiques" sur les côtés (voir ci-dessous)


J'aimerais souligner le côté très professionnel de sa créatrice. Confrontée à un problème de compréhension au moment des diminutions, je me suis résolue à envoyer un mèl à Andi S., persuadée que celui-ci resterait sans réponse. Surprise ! Andi, du fin fond de la côte ouest des Etats-Unis, m'a répondu dans la minute qui suit et m'a donné toutes les précisions dont j'avais besoin pour me permettre de continuer. Internet, c'est magique!


J'ai suivi les instructions de la taille XS à la lettre, à l'exception des deux modifications suivantes :
  • j'ai rallongé le pull en prolongeant le deuxième motif un peu plus loin et en faisant un bord-côte plus long
  • au niveau de l'encolure, j'ai relevé seulement 88 mailles (au lieu des 96 préconisés) afin de la resserrer et qu'elle plaque bien

Pour ce modèle, j'ai utilisé une "valeur sûre" : la qualité sport de Bergère de France, coloris armoise, que j'ai tricotée avec des aiguilles de 4,5. J'ai utilisé 7 pelotes et juste quelques mètres de la 8ème.

Matériel utilisé :
  • 8 pelotes qualité Sport de Bergère de France
  • Aiguilles circulaires 4,5
Coût de revient :
  • Explications : 5,15 € (sur Ravelry)
  • Laine : 24,80 €
Et avec la 8ème pelote, à peine entamée, qu'as-tu fait? Je vous montre ça la prochaine fois!







mardi 4 novembre 2014

Chardon d'automne

Mon gros coup de cœur de l'automne, c'est cette jupe Chardon de Deer & Doe

 



C'est probablement le vêtement que j'ai le plus porté ces dernières semaines, comme le démontre les clichés que j'ai pris à l'occasion de ma première participation au défi "Me Made Month" d'octobre.




Cette jupe a été réalisée dans un tissu "qui se tient", afin de bien faire ressortir les plis creux qui dessinent la taille et aussi pour garder une certaine ampleur au niveau du bas. J'ai une préférence pour les jupes/robes évasées car je les trouve tellement plus pratiques pour marcher (à grands pas) ou faire du vélo. Pardonnez les quelques plis disgracieux qui apparaissent sur la photo : mon photographe attitré n'a pas fait attention à ce point.


Côté réalisation, rien à redire, les patrons Deer & Doe sont toujours si bien conçus. Partie d'une taille 36, au lieu de mon 34 habituel, car j'avais lu que ce modèle taillait petit, une reprise au niveau de la taille s'est finalement avérée nécessaire. 




La seule modification apportée se situe dans le bas de la jupe : le biais, initialement prévu pour apporter une jolie finition à l'ourlet intérieur, a été posé de manière apparente, entre le corps de la jupe et la bande du bas.

Le seul reproche que je peux faire à ce modèle c'est au niveau du confort : la taille haute est très flatteuse pour la silhouette mais présente l'inconvénient de parfois serrer un peu le ventre, en particulier lorsqu'on est en position assise et après un bon repas. Après avoir copieusement brouté, il est donc nécessaire d'entrouvrir un peu la fermeture éclair afin de ruminer en toute quiétude!

Grâce à cette jupe taille haute, je peux enfin mettre mes pulls/gilets courts, ici mon gilet Miette :





Là, mon boléro Phildar :



Et bientôt mon pull Chuck, tout juste tombé de mes aiguilles, mais ça je vous le réserve pour la prochaine fois!