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jeudi 18 août 2016

Jupe culotte Butterick 6179 : souvenir d'enfance !

Réminiscence des années 80,  la jupe-culotte semble faire son retour. J'en ai beaucoup porté quand j'étais petite et je suis contente de voir que cet hybride entre la jupe et le short revienne à la mode.


Même si ce style de jupe ne fait pas l'unanimité, il faut reconnaître qu'elle est terriblement pratique, surtout quand on aime faire du vélo, comme moi.



J'ai choisi le patron pochette Butterick 6179 car il proposait une déclinaison intéressante de jupes et jupes-culottes :


L'autre idée que j'avais en tête, c'était de réaliser des chevrons. Je suis donc partie d'un tissu à rayures verticales et j'ai coupé toutes mes pièces en biais.



Pas facile de trouver une pose élégante pour vous montrer qu'il s'agit bien d'une jupe-culotte ..


J'ai remplacé la ceinture et le zip par une large ceinture élastiquée. C'est un modèle simple et rapide. C'est vraiment le choix du tissu qui lui donne son originalité.

Pour finir, voici une photo vue de dos :





mardi 2 juin 2015

Chemise Butterick 5526 : encore!

Quand on aime, on ne compte pas ... Alors, voici une nouvelle version de la chemise boutonnée Butterick 5526





Pour sortir de ma zone de confort, j'ai décidé de me lancer dans la version D, celle avec les découpes princesses.






Histoire de corser l'affaire, j'ai opté pour les coutures rabattues partout, à l'exception des enmanchures qui ont été surjetées, pour cause d'embus à résorber.

 
Les coutures princesses du devant sont celles qui ont été le plus difficile à réaliser : replier le tissu sans faire de "bec", afin d'obtenir de jolis arrondis n'est pas chose facile. A force de persévérance et à grand coup de fer à repasser, je suis quand même arrivée à un résultat satisfaisant.


Tout comme ma précédente version, ce modèle correspond parfaitement à mes mensurations et les découpes princesses tombent pile au bon endroit.


Il y a quand même quelque chose qui me chagrine légèrement: c'est le col. Cette fois-ci, j'ai décidé de ne pas réduire la hauteur du pied de col afin de rester conforme au patron. 

 
Peut-être est-ce une simple question de goût, mais je trouve qu'il monte un peu trop haut. Pour ma prochaine version, je vais tenter de le redessiner totalement, histoire de lui donner un style un peu plus féminin et moins sévère.


Gros plan sur mes pattes indéchirables, réalisées grâce aux super tutos trouvés sur le net.

  
 Encore une fois, je suis conquise par ce patron qui tombe impeccablement.

Pour cette version, j'ai "investi" coté tissu. J'ai utilisé cette jolie étoffe moutarde "première étoile" de Motif Personnel, que j'ai reçu en cadeau à Noël.  Sans vouloir faire de publicité pour cette enseigne, qui a perdu beaucoup de ma considération depuis l'affaire de plagiat d' M comme Marie, je dois dire qu'il s'agit d'un tissu de belle qualité. Il est fin, ne se froisse pas et il est parfaitement adapté à la confection d'un chemisier.



 


lundi 29 décembre 2014

Les chemises de Noël

Cette année, à travers les parfums et les paires de chaussures figuraient également des petits cadeaux fait main.
Noël étant passé, je peux enfin vous dévoiler ce qui m'a bien occupé ces deux derniers mois.

Commençons par le cadeau offert à ma maman (née un 25 décembre, il fallait la gâter deux fois plus!) :


J'ai utilisé le patron Butterick 5526, déjà utilisé, testé et approuvé ici.




J'ai fait la taille au-dessus et le chemisier lui va parfaitement. Mis à  part réduire la longueur des manches et rogner la tête de manche pour réduire l'embu, je n'ai fait aucune autre modification. J'aime quand la couture se passe aussi simplement !

J'ai fait des coutures rabattues car je n'avais pas de surjeteuse sous la main, sauf au niveau des manches qui ont été montées de manière simple.



Mon pied de col n'est pas encore parfait mais bon, je progresse ... Je me suis à nouveau essayée aux pattes indéchirables. C'est l'étape que j'ai trouvé la plus difficile. Malheureusement, je me suis bêtement trompée en cousant la boutonnière d'un poignet trop près du bord. J'étais furieuse après moi car, des boutonnières, j'en ai cousu des dizaines avec ma machine. Je suis arrivée à consolider le tout mais  je ne suis pas très fière de moi. Heureusement que cela ne se voit pas trop.


Nous avons toutes les deux une petite carrure avec de petites épaules et ce modèle est vraiment fait pour nous.


Faute de trouver le tissu que je voulais en magasin, j'ai commandé, en catastrophe, cette superbe flanelle bleu roi, 100% coton, sur le site tissus.net

Encore une fois, j'ai été très satisfaite par la qualité de cette enseigne. J'adore la flanelle car c'est un tissu hyper confortable et chaud, parfaitement adapté aux rigueurs de l'hiver. L'intérieur est gratté, ce qui lui donne un toucher très doux, un peu comme du molleton.

 
Pour mon papa, je n'ai pas joué la carte de l'originalité puisque je lui ai également confectionné... une chemise :
 
 
 
Là encore, aucune prise de risques puisque je me suis basée sur un patron déjà utilisé à multiples reprises : le modèle de chemise décontractée, extrait du livre japonais : "Les Chemises".
 
 
J'en avais déjà parlé ici. Il s'agit ici de ma 5ème chemise, je commence donc à bien connaître ce modèle!
Cette fois-ci, je l'ai faite avec deux poches à rabat, dont la pose m'a pris tout un après-midi.
 
 
C'est un ouvrage qui demande de nombreuses heures de travail (plus que le chemisier Butterick) mais qui est très formateur. Les pièces s'emboitent parfaitement et le patron taille vraiment bien.
Elle présente toutes les caractéristiques d'une chemise achetée dans le commerce : empiècement dans le dos, pied de col, fentes de manches, coutures rabattues.
 
 
 
Pour le tissu, j'ai utilisé un tissu japonais, 100% coton, à impression "bandana", que j'avais acheté lors des soldes d'été à Mondial Tissus. Mon père le trouve "très chic", moi je trouve que ça lui donne un petit côté western. Elle lui plait beaucoup, c'est l'essentiel.
 
Gros plan sur les fentes de manches :
 
 
 
Une petite dernière, avec le col déboutonné :
 
 
 
J'étais très excitée à l'idée d'offrir mes deux chemises et j'ai maintenant le plaisir de les voir portées par mes deux superbes "top modèles"!

mercredi 10 décembre 2014

Chemise Butterick 5526




Après avoir cousu pas moins de quatre chemises pour homme, j'avais envie de m'en faire une, rien que pour moi !




Mon choix s'est arrêté sur le patron pochette Butterick 5526 car il propose un modèle de chemise classique mais avec des déclinaisons intéressantes : forme droite ou avec découpes princesse.


J'ai opté pour la version B (droite) avec les poches de la A. J'étais assez curieuse d'apprendre à coudre ces poches, qui donnent la petite touche d'originalité à ce modèle. Elles sont très faciles à réaliser.
 
 
Autre nouveauté pour moi : coudre une patte indéchirable au niveau du poignet. C'est probablement l'étape que j'ai trouvée la plus difficile car elle requiert une bonne dose de précision et de maîtrise de sa machine. Mes pattes sont correctes mais loin d'être parfaites, il faudra que je m'améliore sur ce point.
 

 
Au niveau de la réalisation, j'ai trouvé que les explications fournies étaient assez claires. Certes, j'ai trouvé une erreur dans le schéma indiquant la manière de coudre les poches mais, à part ça, tout était suffisamment détaillé et bien rédigé (je précise que j'ai suivi les explications en anglais).
 
 
 J'ai apprécié le fait que les marges de coutures (1,5 cm) étaient comprises : un gain de temps précieux au moment de la coupe.
 
 
Au niveau de la forme, alors là je suis conquise! Tout tombe bien et elle est hyper confortable. Connaissant l'habitude des Américains de tailler très grand, j'ai suivi la taille 6, même si mes mensurations correspondaient à la taille 8.  J'ai bien fait : elle tombe impeccable, aussi bien au niveau de la carrure que des emmanchures.
 
 
 J'ai tout de même fait une modification au niveau de la tête de manche, que j'ai légèrement rabotée afin d'avoir moins d'embus à résorber au moment du montage. Comme il s'agit d'un modèle de chemise décontracté, je n'avais pas envie d'avoir de grosses fronces sur les épaules. J'ai donc simplement réduit d'1 cm le diamètre de la tête de manche. Ma modification a plutôt bien fonctionné et je n'ai pas eu de souci au moment de leur montage.
 
 
 
J'ai également réduit la hauteur du pied de col d'1 cm car je trouvais qu'il me donnait un côté trop "collet monté". Cet ajustement n'est pas nécessaire si on décide de porter cette chemise sans boutonner le bouton de col mais, en bonne frileuse que je suis, j'ai tendance à tout boutonner pour avoir bien chaud au cou.
 
 
 
Pour réaliser cette chemise, j'ai utilisé une flanelle toute douce, chinée chez Emmaüs. Habituellement, je ne suis pas fan de noir et blanc mais le tissu était tellement doux au toucher, que je me suis laissée tenter. Après tout, cela me calmera de mes irrésistibles envies de couleurs.
 
 
Outre le patron (acheté 9 euros chez MT), je n'ai déboursé que 3 euros pour le tissu et les boutons (récupérés sur une vieille chemise d'Emmaüs également).  
 
Un petit investissement pour un vêtement que je porte énormément.
 
 
 
A bientôt pour vous montrer la version avec les découpes princesse !