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mercredi 22 mai 2019

Ivy Pinafore de Jennifer Lauren

Traduction en français : la robe salopette "Lierre".

J'avoue : je ne supporte plus les recours injustifiés et de plus en plus systématiques aux anglicismes qui phagocytent notre belle langue française  . Bref, revenons à la couture !



Il s'agit d'un patron de la créatrice australienne : Jennifer Lauren, dont j'avais déjà cousu la jupe Cressida il y a quelques années.

Voici le dessin de présentation :


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Deux versions sont proposées : la version ample, nécessitant un tissu fluide, et la version droite, celle que  j'ai choisie, adaptée à un tissu raide de type jean.



La réalisation s'est réalisée sans encombre. Les explications (en anglais) sont claires et agrémentées de schémas.



 La particularité de ce modèle est qu'il est conçu pour un bonnet D. Pour l'adapter, j'ai donc été obligée de modifier l'emplacement et la taille de la pince poitrine. Pour cela, j'ai visionné le cours Craftsy : "Adjust the bust", qui m'a été d'une aide précieuse.

Résultat de recherche d'images pour "craftsy adjust the bust" 

Le résultat est sans appel : la pince tombe désormais pile là ou il faut (et je suis fière d'y être arrivée!)


 La créatrice propose de faire des coutures rabattues au milieu mais j'ai préféré réaliser de simples coutures ouvertes, que j'ai agrémentées de surpiqûres de chaque côté. 


Cette robe est ultra confortable car elle ne serre pas la taille et n'entrave pas les mouvements. En plus, elle est entièrement doublée. Avec ou sans collants, associée à un tee-shirt ou à un sous-pull, elle peut être portée en toute circonstance : c'est un basique que je suis bien contente d'avoir dans ma garde-robe. La version ample me tente également mais reste à trouver un tissu qui soit compatible. On verra ça à l'automne prochain ...

dimanche 14 février 2016

Robe Burda années 60

Aujourd'hui, je vous propose de faire un retour aux années 60, grâce à cette robe issue du Burda hors série "vintage", automne/hiver 2015.



Il s'agit de la robe de jeune fille "Patti", dont le patron original date de 1966. En effet, Burda a eu la bonne idée de sortir un hors série uniquement à base de patrons originaux datant des années 60.








  Cette robe est ornée d'un joli col Claudine, détail typique des années 60, et se distingue par sa taille haute, son buste court boutonné et ses larges poignets contrastants. Je me suis inspirée de la photo du magazine en choisissant un tissu très fluide (viscose achetée chez Fleur de Tissu) à motif graphique. Le haut a été coupé dans le biais mais le tissu est tellement chargé qu'on remarque à peine la découpe.

 
Cette robe semble assez simple à réaliser mais elle demande tout de même pas mal de temps et d'application. 

En effet, celle-ci comporte pas moins de 8 pinces! Deux pinces poitrine verticales, auxquelles viennent se raccorder deux autres longues pinces sur le bas de la jupe devant.



Le dos, quant à lui, n'est pas coupé à la taille et comporte également deux jeux de pinces : au niveau des épaules  et le long du dos. Il comporte une couture au milieu du dos, la fermeture se faisant par une fermeture éclair invisible placée sur le côté.




En voyant toutes ces pinces, en particulier celles qui se prolongent jusqu'au bas du ventre et des fesses, j'ai eu quelques craintes car j'avais peur d'obtenir une robe moulante. En fait, pas du tout! Cette robe est très fluide et les pinces savent se faire discrètes : elles soulignent sans pour autant faire ressortir les reliefs disgracieux.

Le résultat, c'est donc une robe hyper confortable


Point très important si vous souhaitez vous lancer dans ce modèle : ce patron taille petit! C'est bien la première fois que j'écris cela au sujet d'un patron Burda! Je fais normalement une taille 34 mais ici j'ai utilisé la taille 36. Je n'ai apporté aucune modification majeure, juste un petit ajustement au niveau de la largeur des épaules, comme j'ai l'habitude de le faire.



Le col Claudine a pour particularité d'être plutôt grand et assez loin du cou. J'ai été obligée de le recouper car il n'était pas suffisamment long par rapport à l'encolure.




J'ai remplacé les poignets mousquetaires par des poignets classiques, plus faciles à porter sous un gilet ou une veste.



Au final, cette robe me plait beaucoup : fluide, colorée, confortable ... Je lui trouve un petit côté rétro sans pour autant faire démodé (enfin, j'espère!)





lundi 3 août 2015

Robe Mc Call's 6887 (Outfit along part II)

 



 
Après la partie "tricot", voici maintenant la partie "couture" de ma participation à l'opération "Outfit along", lancée par Lladybird et Andi Satterlund.
 
J'ai décidé de me lancer dans la robe Mc Call's 6887, modèle suggéré par les organisatrices :

J'ai passé de nombreuses heures à la réalisation de cette robe mais je ne suis pas déçue du résultat
 
 
J'ai choisi la version "sobre" en optant pour un dos classique, sans ouverture, et je ne le regrette pas. C'est une robe confortable et élégante que j'ai beaucoup de plaisir à porter.
 
 
 
Ce modèle, somme toute classique, m'a d'emblée séduite car il comportait des découpes princesses. L'avantage des découpes princesses, c'est qu'elles permettent de facilement adapter le patron à sa morphologie, point important pour moi qui ai toujours besoin de réduire les patrons du commerce.
 
 
Cette robe est coupée à la taille et comporte une jupe composée de plusieurs panneaux. Comme suggéré sur la pochette, j'ai décidé de mettre en valeur toutes ces découpes en insérant du passepoil.
 
 
Ce fût une première pour moi car je n'en avais encore jamais posé. Armée de mon pied de biche spécial fermeture invisible, flambant neuf, me voilà partie dans cette nouvelle aventure! Après des débuts hésitants, j'ai peu à peu gagné en confiance et la confection de cette robe m'aura au moins permis de me faire la main en la matière. La précision et la minutie sont les clés du succès. Il faut impérativement prendre son temps, bâtir, mesurer, remesurer, pour arriver à de jolis raccords.
 
 
La deuxième difficulté de cette robe, c'est qu'elle est entièrement doublée. Lorsque j'ai acheté mon tissu (un coupon de 3 mètres au prix de 10 euros, acheté dans la nouvelle boutique de coupons ouverte rue Victor Hugo à Lyon), j'ai eu la chance de trouver un autre coupon identique, mais en voile de coton cette fois-ci : la combinaison idéale pour faire ma robe! Le tissu, fabriqué en France m'a assuré la vendeuse, est de superbe qualité et  fût très agréable à travailler.
 
 
 
L'avantage de ce patron, c'est qu'il est proposé avec différentes tailles de bonnets. Après avoir fait une toile, j'ai apporté les modifications suivantes :
  • Diminution  de la largeur du dos et du devant d'1 cm (en double) car je suis étroite de carrure
  • Décolleté devant remonté
Je précise que j'ai l'habitude de faire ces modifications pour la plupart des patrons que j'achète.
 
 
Je trouve que ce patron est plutôt bien taillé même s'il reste indispensable de faire une toile au préalable. J'aime particulièrement le dessin des emmanchures et le tombé de cette robe, qui bouge gracieusement quand on se déplace. Vu qu'elle est entièrement doublée, elle est d'un confort absolu.
 
C'est un modèle que j'ai envie de refaire mais en version top, avec une basque en remplacement de la jupe. Pour cette prochaine version, j'essaierai de m'améliorer dans la pose de fermeture éclair, que j'ai posée un peu trop bas cette fois-ci.
 
 
 



lundi 24 novembre 2014

Robe Chloé 100% made in région lyonnaise !

Me voici de retour avec une nouvelle robe : la Chloé dress de Victory Patterns :


Cela faisait de nombreux mois que j'avais ce beau tissu jacquard dans mon stock (fabriqué dans la région lyonnaise ... cocorico!) et que j'attendais LE patron qui serait en mesure de le sublimer.


 
Mon cahier des charges était le suivant : une robe ne nécessitant pas plus d'1,60 m de tissu et dont les découpes puissent mettre en valeur les deux faces de ce tissu.



Hé oui, car il s'agit bien du même tissu : noir sur fond rose sur l'endroit et rose sur fond noir sur l'envers. Cette petite merveille, je l'ai trouvé chez mon fournisseur de tissu préféré : Fleurs de tissu, le tissu est CELUI-CI. Il s'agit d'un tissage jacquard (donc totalement réversible), fait par un créateur lyonnais.



Avec ses découpes princesse et ses jolis mancherons, ce modèle de robe m'a tout de suite tapé dans l'oeil. J'aime bien sa forme en A, particulièrement bien adaptée à mon tissu qui avait justement de la tenue.


Le dos est refermé par une grande fermeture qui facilite l'enfilage.

 



La robe Chloé est entièrement doublée et comporte deux poches prises dans le panneau central : bien pratiques, leur positionnement au niveau du ventre a cependant pour effet d'apporter du volume à cet endroit, ce qui n'est pas forcément très flatteur pour la silhouette. En fonction de sa posture, on peut se retrouver avec un effet "petit ventre qui ressort". Ce  détail n'est pas rédhibitoire car la forme générale reste harmonieuse mais si vous êtes obnubilées par votre tour de taille, il vaut mieux vous orienter vers un autre modèle.


Cette robe, entièrement doublée, nécessite du temps et de l'application. Nous n'avons pas fait de toile mais c'est en appliquant les pièces du patron papier sur le corps que nous nous sommes aperçues que buste était démesurément long. Les pinces et la taille étaient beaucoup trop basses. Ce problème a été facilement résolu en remontant la robe d'environ 3 (ou 4 cm?) au niveau des coutures d'épaules. Une fois cet ajustement fait, tout était en place.


Cet ajustement a eu pour conséquence de réduire le diamètre de l'emmanchure. Cependant, vu que celles-ci étaient très (trop?) profondes, j'ai encore suffisamment de place pour y caser mes bras, pourtant bien potelés.




Conclusion : la Chloé dress est un patron sympa, moderne, pas forcément facile, que je recommande. Outre l'ajustement au niveau des épaules, elle tombe plutôt bien, aucune autre modification n'a été nécessaire. J'envisage même de réutiliser ce patron pour en faire une version estivale.

Cette robe m'est particulièrement chère car elle est cousue dans un tissu produit localement. Cela me fait chaud au cœur de voir qu'il existe encore des entreprises qui continuent à tisser de belles matières et qui perpétuent la tradition textile de notre région.



Sur cette petite note patriotique, je vous laisse et vous dis à bientôt!

lundi 22 septembre 2014

Moneta pyjama

Ce n'est pas d'un pyjama mais bien d'une robe, dont je vais vous parler ici, mais son confort est tel que je ne peux m'empêcher de la comparer à un pyjama.

Moi aussi, j'ai succombé au charme de Moneta , cette robe en jersey de Colette Patterns, si douce et agréable à porter.


 
 
Ce modèle est extrêmement simple dans sa conception : un haut très moulant associé à une jupe froncée. Je me suis longtemps posée la question de savoir si cela valait vraiment la peine d'investir dans un patron aussi simpliste et puis, finalement, j'ai craqué.
 
 
 
Au niveau de la réalisation, le plus long aura été l'impression, le découpage et le scotchage des innombrables pages que comporte le fichier pdf. Plusieurs jours m'ont été nécessaires pour terminer l'assemblage des 61 pages.
 
 
 
 
Non contente d'être arrivée au bout de cette première étape, ma peine n'était pas encore terminée puisqu'il me fallait encore redessiner le patron avec une taille de moins (Colette n'ayant pas intégré ma morphologie dans son panel de tailles). On peut dire que j'étais motivée et que je la voulais cette robe !!! 
 
 

 
 
 
 


























La plupart des blogueuses ont vanté les caractéristiques de Moneta, mettant en avant le fait qu'elle tombait très bien dès le premier essayage. Malheureusement, cela n'a pas été le cas pour moi. J'ai été obligée de faire quelques modifications pour arriver à un joli résultat :
  • Réduction du volume des manches (un gros "plâtras" de tissu s'étant formé sous mon bras lorsque je l'ai passée pour la première fois), plusieurs centimètres ont dû être retirés à ce niveau. Les emmanchures ont été également rectifiées
  • Elargissement de la taille (je n'avais pas envie d'être trop serrée)
  • Inversion du décolleté devant et dos : Moneta est prévue avec un décolleté plus profond dans le dos que sur le devant. Comme je voulais ajouter un col Claudine, j'ai préféré rétablir l'équilibre.

 
 Au niveau de la réalisation, le "pas à pas" de Colette est un allié précieux. Quelques frayeurs au moment de raccorder les rayures, au niveau des poches notamment, mais finalement tout s'est bien passé.


Pour la première fois, nous avons testé la méthode de l'élastique, préconisée par Colette, pour le fronçage de la jupe. Cette méthode est géniale! N'ayant pas trouvé d'élastique transparent, nous avons utilisé un banal élastique blanc d'1 cm de largeur. Résultat : des fronces parfaitement réparties, faites en un tour de main et solides en plus!



Côté tissu, pas facile de trouver du jersey de qualité dans les magasins ... Les deux jerseys proviennent de chez Cousette. En haut, un jersey de coton blanc et en bas un jersey de viscose rayé. Au point de vue confort, je trouve que le jersey de coton est nettement plus doux sur la peau.


Moneta et Bleuet sont les deux vêtements que j'ai le plus portés cet été. 


Plus besoin de se poser des tas de questions, le matin, sur les combinaisons de haut et de bas qui vont bien ensemble. Enfiler une robe, c'est tellement plus simple!

mardi 8 juillet 2014

Encore un bleuet dans mon herbier !

J'avais déjà succombé au charme de la magnifique robe "Bleuet" de Deer and Doe, déjà réalisée en version hiver et beaucoup portée.
Voici désormais la version "été", avec ses manches ballons, fidèle à l'original :


Je ne vais pas vous répéter tout le bien que je pense de cette petite robe, alors place à quelques
photos ...




Celle-ci a été réalisé dans un mélange 50% coton / 50% lin : un tissu idéal pour l'été puisqu'il allie fraîcheur et douceur sur la peau sans pour autant froisser. Ce tissu provient de chez Fleurs de Tissu
 
 
 

Mon seul (tout petit) regret, c'est de ne pas avoir trouvé de tissu contrastant pour mettre en valeur le nœud dans le dos.